En insulaire
Même sans la mer
Sans pied-à-terre même dans la merde, j’ai la tête dans les hauts
C’est pas le bagne
C’est pas l’enfer
D’être perché dans son îlot avec les pieds dans l’caniveau.
Autour de moi
Vogue la galère
Qui rame et tangue non sans peine et qui chavire sur les flots
Moi je préfère
Etre insulaire
La tête en l’air loin des enfers continentaux.
Refrain :
Et si c’est la guerre des continents
Je préfère partir tout doucement
Chercher dans l’amertume
Un ptit bout de terre brune
Creuser mon île au désert des insulaires
Mon pié si la tèr
La tèr mon zansèt
Mon kor i kri amoin lotèr
Rienk si mi dans’ mi mèt la tèt
Mi larg in romans’
In romans’ po zansèt
Moin na léspoir asipozé zansèt isa défatigué
Kan siklone larivé, mi kour dérièr
Bat in karé dann tan an grèn
Do lo la bou i ravin’
Dann mon tèt la pli i farin’
Si mon koko nana soléiy
Dawar zansèt lé fatigué
Dann mon kréolité mon loul isa akokiyé
REFRAIN
Comme un insulaire
Tout au fond du désert
J’en ai marre de dire mes vers, solitaire
Bloqué dans l’empire des célibataires
J’attends la femme corsaire
J’attends la louve des mers
La belle naufragée qui viendra s’échouer
Sur mon insularité
Pour aller se dorer toute l’année
Loin des remous du temps, loin des cités d’argent
Accueillir tous les gens sans terre
Tous les bannis du continent…
Avec ma drôle d’affaire tout recommencera comme avant.
R-Wan : chant – Toma Feterman: chant, tambourica, guitare électrique, trompette, guimbarde – Cyril Moret : saxophones, flûtes – Olivier Llugany: trombones – Ben Body: basse – Pat Gigon : Batterie – Camille Ballon : programmations
Tu as quitté ton chez toi
Fuyant la guerre ou la famine
Tu cherchais une terre d’accueil
Mais partout on t’appelle « l’étranger »
Je comprends ton fardeau
Je portais le même
Mais j’ai changé de peau
J’ai pris la caravane
Et je suis devenu un Zinzin Moretto
Refrain :
Zinzin Moretto
King of the Choro*
Zinzin Moretto
New Desperado
On t’a traité de youpin, de rouquin de bicot
De métèque, de benoît, d’espingouin, de negro
De pak pak, de polaque, de yougo
De guesh niak ou citron, de melon, de gringo
D’esquimau, Romano
Mais aujourd’hui, tu vas les prendre au mot
Devenir un vrai desesperado
On va te baptiser du plus beau nom d’oiseau
Bienvenu chez les Zinzin Moretto
Finis les tanges, Changs, ritals, rosbifs, schleus
Les Boukaks, les webbaks, les bledards, les bouseux
Les blanches neiges bronzées, pédales, les maquats
Les froggies, les haloufs, les péquenots, bamboulas (Bamboleo)
Si tu n’es pas à ta place
Prends donc la première caravane qui passe
A l’Ouest, rien de nouveau
Change ton Western en Eastern à la Zinzin Moretto
Ca y est, tu fais partie du clan, de la famille
La Terre peut trembler, tu restes de glace
Les chiens aboient, et la caravane passe
La bave du chameau n’atteint pas le noir corbeau
Quand tu marches dans la rue, les gens te saluent
Et lèvent leur chapeau
Car le monde entier respecte
Ton nouveau pseudo
*(romani) le pauvre
A mouliner les paroles et
A palabrer, à baragouiner
Dis-moi quel est le mot qui le mieux me va.
Si les langues étaient à vendre
Laquelle fondrait sous ma langue?
Laquelle coll’rait l’mieux pour briser l’omerta ?
Refrain :
ay lélélé lélé lélé lélé
lélélélélé lélé lé lé….
Emmêler les mots amène l’émoi
Préchi-priča politicia
Ton charabia n’me parle pas
Y no se captamo la moitié des mots.
Grand maestro de demagogia
Mets le fuego à ta langue de bois
Basta quiproquo i toda la armada
REFRAIN
Mais pour les cosas, les choses de la vida
Lyubavi moya ou « ne me quitte pas »
Pour dire « te quiero, mi hermossa draguitsa »
No necessito, y a pas besoin d’tout ça
REFRAIN
Refrain:
Tu kiffes juste un break, tu bivouaques
Tu piques pas d’la tête, tu bivouaques
Tu squattes pas la s’maine, tu bivouaques
Tu kiffes juste un break, tu bivouaques
Tu piques pas d’la tête, tu bivouaques
Tu kiffes juste un break, tu bivouaques
Tu kiffes juste un break
J’passe la nuit sur la route en trek
J’ai laissé l’duvet sur les fils barbelés
J’m’immisce en lousdé sans réveiller l’douanier
J’plante pas ma tente dans l’attente de m’faire remarquer.
A même le sol, sans paillasson, sans « welcome »
A la belle étoile, sous « sky », sans « 4 étoiles »
J’bivouaque sur terre, sur bitume, dans les parterres
J’passe en scred jusqu’à Bab El Oued
REFRAIN
حراگة مسكين تايقلب فين يرتاح، بريتشا ولا گيتون ينسا لجراح، فين مامشا الدنيا معكوسة و الطرقان كلها محبوسة، je bivouac ديما فالبلاصة اللي تقبل عليا، نار الحيا عمرو صعيب
REFRAIN
D’Irak au Danemark, j’bivouaque
En passant par les Carpates, j’bivouaque
Dans ton parc national, j’bivouaque
Sur les bancs de la fac, j’bivouaque
Dans les friches, dans les squattes, j’bivouaque
En appart’, en pirate, j’bivouaque
C’est nawak, mais j’men tape
J’passe en scred jusqu’à bab el oued
J’attends pas que l’on m’attrape
Je comate pas dans les squattes
En attendant la matraque
J’bivouaque
J’attends pas que l’on m’attrape
Je comate pas dans les squattes
Quand la matraque me traque
J’passe en scred jusqu’à bab el oued
ô baba, je n’marcherai pas sur tes pas
non baba, je n’partirai pas dans ton combat
Mais baba, je n’te donnerai pas lahshuma
Non baba, je n’te donnerai pas de tracas
Refrain :
ô baba j’ai tout essayé
pour me défaire de toi
et de la lignée
mais ha bibi baba
je sais qu’tas trimé pour nous sortir d’en bas
Qu’on est droit de cité
REFRAIN
ô beba
si cette chanson t’as bercé
Entends la mais ne l’écoute pas
ô beba
avant de marcher tu peux danser
Et beba
n’hésite pas à déboiter le pas
REFRAIN
Ca c’est une chanson immigrée
De dynastie nomade et made in nowhere
Avec un air déraciné
Je suis de là où je suis né sans charter
Moi j’débarque au village, sin prentanción1
Et ça fait parler, jacqueter, les autochtones
Tout l’monde veut savoir si mon nom est Personne
J’ai l’accent du métèque, et la tête qui questionne
« Qu’est-ce qui s’passe étranger, t’as perdu ta langue ? »
Ouais ! J’préfère la paumer, plutôt que d’me la faire pendre ailleurs
M’envoyer en l’air, sifflant l’air migrateur,
le surnaturel, j’suis qu’un alien
Refrain :
I lost my tongue and changed my song
And getting stranger
I lost my accent, feeling absent
Fled my chaser
I lost my tongue and changed my song2
Et d’ailleurs
Tournée sept fois, pâteuse et distraite
Ma langue de pute depuis, la joue discrète
Partie en voyage au mont Polyglotte
Elle trafique les messages et joue les interlopes
Slang, patois, argot de puta madre
Tout l’lexique cosmopolite bâillonné
Mon javanais ayant pas très bien tourné
J’ai donc dû abandonner ma langue au chat botté
Koul insann ihab el jena,
Isafer isafer n’temna
Koul insann ihab l’horiya
Koul insann, Koul insann,
Koul insann ihab ichouf, ichouf a saada,
Koul insann ihab yensa el nbeudia3
J’suis l’gadjo, l’étranger, le stranger étranglé,
le goy, le gaouri, l’outsider, l’apache
Le STF, sans territoire fixe, le shérif me fixe,
Mais moi j’m’arrache, et j’lâche le cache-cache
Y a comme un manque d’action au camp d’rétention
C’est la faute au maton qui compte les extraditions
Il est temps d’stopper le supplice du goudron et des plumes
Avant qu’la maison n’fume
Waaduni waaduni bel jena,
Ghadi ghadi nethana,
Nukha nukha koul ma netemna,
Nukha nukha koul ma netemna4
1 sans prétention (espagnol)
2 J’ai perdu ma langue et changé ma chanson et je suis devenu étranger
J’ai perdu mon accent, me sentant comme absent
J’ai fui ceux qui me pourchassaient
J’ai perdu ma langue et changé ma chanson (anglais)
3 Chaque individu cherche le paradis
Chaque individu voyage et essaye de trouver la Liberté
De trouver le bonheur et d’oublier la haine (arabe)
4 On m’a promis le Paradis
On m’a promis la Sérénité
Et que je trouverais la Tranquilité
Fini le temps des sédentaires
Du monoculturalisme
Qui veut poser six pieds sur terre
Qui veut s’échapper de l’abysse
Qui veut sortir du RER
S’enfuir du Metropolis
Qui cherche station outre-mer
Heureux qui kiffe comme Ulysse
Refrain :
J’m’envole pour l’exode exotique
J’survole des tempêtes pacifiques
J’m’enveloppe dans un sari rustique
J’décolle, j’mets les gaz carboniques
Pour le gringo, passe le métro
Tequila-paf et rodéo
Pour le zoreille, passe le métro
Dodo, zamal et soleil
Pour le nickel, passe le métro
Pause-Nakamal et motel
Des colonies, du touristique
Des cartes postales d’Amérique
REFRAIN
L’expat’ fait cap sur le mystique : exode exotique
Redécouvrir l’amour biblique : exode exotique
Naturisme en tristes tropiques : exode exotique
Fumer des herbes aromatiques : exode exotique
Un tsunami en ski nautique : exode exotique
La spéléo, le gaz de schiste : exode exotique
Un juilletiste djihadiste : exode exotique
Un dernier chant sur le couchant…
Ciao zikos gratteux gadjo
Briseur de cordes, alterno reconverti
Guitar hero
Soulageur de démangeaisons guitaristiques
Astiqueur de manche, pompeur de rythmique
On dit qu’au record Guiness d’la guitare vitesse
y a pas un radar qui peut t’flasher l’index
Doubleur de croches tricoteur névrotique
Joyeux jazzeux en voyage sur le riff
On rêve de bohème,
de routes, de romanichels
Mais en fait on s’appelle
Romain, Michel
T’as la touche manouche
T’as les genoux qui s’touchent
Tu rêves d’être super manouche
Un Django qui file
La pèche à la mouche
Tic tac tic tac tic tac tic tic
Fait le click de la mélodie, d’la métronomie rythmique
Pendant qu’t’essayes de bouger tous tes gros doigts engourdis
Par le froid, le désir, la branlette et la pluie
Si tu n’as pas les mains dans tes poches, ni dans ton dos
Tu n’es pas un Karak, ni un métalleux métallo
Le feu qui crépite, et qui brûle comme un chameau
Le feu qui a tout cramé dans la caravane à Django
On rêve de bohème,
de routes, de romanichels
Mais en fait qui s’appellent
Romain, Michel
T’as la touche manouche
T’as les genoux qui s’touchent
Tu rêves d’être super manouche
Un Django qui file
La pèche à la mouche
(vas-y envoie la cartouche)
Un matin je m’suis réveillé
Ma moustache avait poussée
Après m’être cramé 2 doigts pour mieux jouer
J’ai décidé d’abandonner
Depuis, j’fais des gammes au plumard
J’astique mon manche en manouche air guitar
Et je pense au palace, et à ses bombas
Au hot club de France et aux caravanes qui passent
On beau s’la jouer comme papy Django
Mais la copie du génie, c’est souvent pas jojo
T’as la touche manouche
T’as les genoux qui s’touchent
Tu rêves d’être super manouche
Un Django qui file
La pèche à la mouche
Je suis un dromadaire
Traversant les deserts
J’ai la bosse de travers
Si tel est mon calvaire
Je suis un dromadaire
Traversant les deserts
Assoife des affaires
J’ai la gueule de travers
Damne, chasse, on m’a licencie
Ca fait un baye qu’j’suis au bagne a me balancer
J’attends que ca se tasse
Et qu’la caravane passe
Et je reste poste par-terre
Assomme par les coups d’soleil
Sous les rafales de plombs des rayons d’soleil
Y a plus rien dans le ciel
Que du bleu et du fiel
Et je reste un steak, a sec
Refrain :
Tout prostre la
Je bave et j’en bave et j’en ai bave
Et j’ai soif de soif, tout deshydrate
Y a pas d’oasis dans l’oued
Pas d’eau, pas d’vie, pas d’aide
Et sans boire j’ai la gueule de bois
Je trinque
Plus que jamais j’ai besoin d’un bol d’air
De deserter le desert, de me socialiser
J’ai beau suivre les mirages
Mon bateau fait naufrage
Sur la plage, en nage, je nage, je me menage, au chomage je nage
Ah je m’laisse aller
Dans un desert sucre-sale (bis)
On m’appelle le chameau a une bosse
Le rebus des big boss
Le lezard king du chateau d’sable au bac a sable
J’ecrase la poussiere, j’rumine, je blatere
Du haut d’ma dune, sans tune, je m’accroche a la lune
Si je reve de partir sous les palmiers
C’est pas pour finir dans un sablier
J’veux plus de sahara
J’veux d’la steppe et du froid
De la neige, d’la tundra, du plat
Elle galère dans les rames du métro
Elle est pas seule à ramer, à faire passer son chapeau
Once upon a time à Panam City
Arrivait une Miss qui était pas d’ici
La guitarra en la mano
Elle descendit dans le métro
Et pris d’assaut le chemin d’fer parigot
Elle galère dans les rames du métro
Elle est pas seule à ramer, à faire passer son chapeau
Elle descendait pas des bandidas
Des braqueuses, des taxeuses ou des rapaces
Elle quémandait pas des caillasses
Pour de la soupe à la grimace
Mais c’est fou c’qu’on ramasse en transport de masse
Elle galère dans les rames du métro
Elle est pas seule à ramer, à faire passer son chapeau
Combien de chercheurs d’or étaient comme elle
Venus faire fortune du côté d’la Seine
Sous les pavés y a des tunnels
Où l’on fait la manche à la file indienne
Où la tune ne s’ramasse pas à la pelle
Mais son ticket de métro
C’était comme un ticket d’ loto
Une chance de faire carrière
De s’ faire connaître pour pas cher
De faire vibrer son public
De Nation à la République
De poinçonner la foule
A la Piaf, à la débrouille
Elle galère dans les rames du métro
Elle est pas seule à ramer, à faire passer son chapeau
Pita pita yedna pita
Daj mi la hrana à bas prix
C’est pour le people qu’à la patate
Mais qu’à pas bien plus qu’un radis
Voilà dans mes džep j’ai quedalle
J’ai queud, nichta, niet et ketchi
Alors voilà moi pour mon casse-dalle
J’irai pas aux Etats-Unis
Refrain :
Salade Tomate Oignon
Qu’est-ce tu mets dans mon kebab
Salade tomate oignon
Terre d’accueil dans mon estomac
Pour les turcs, ottoman sandvich
Quand un grec va s’faire voir chez moi
J’y dis velcome, kull, kull, kull, chich
Donnez donnez moi harissa
Car un doner y faut qu’ça pique
Faut qu’ça arrache et si t’as compris ça
T’appréciera mieux la musique
(sur place ou à emporter ?)
Pourquoi raconter des salades
Si tu restes sur place que nenni
Si c’est d’ la cuisine de nomade
C’est mieux d’l’emporter sur la vie
Des Balkan au north african
Du Moyen-Orient à Paris
On tapine pas pour les gros Macro Nald
Au pays du kebab unis
Kući kući, sutra kući1
Casa mίa2 , home sweet omega
Kući kući, sutra kući
Casa mίa, hasta mañana
O’djila3 on da road again
Rastaquouère rasta take that train
Nomadic spirit, gypsy tonic
Berberic ! awid le haïk4
Cocooning on da bivouak style
Manouche touch with an English smile
Gitano, Inuit, electronic
Love Boat People and (sexy) trip
Break on through like a twin tower
Break dance you got it Man Power
Karma igra5 et cætera
Kako mrda kući moja6
Move your burek7 , suck my omelette
Move your steak & lick my steak
1 (serbe) maison, maison, demain maison
2 (espagnol) ma maison
3 (romani) sur la route
4 (kabyle) donne moi le voile
5 (serbe) le karma danse
6 (serbe) comment elle bouge ma maison
7 Spécialité turque, sorte de friand feuilleté et très huilé
Tienen mala reputación
Parece que tiene mala reputación
Pero no necesita la invitación
En el barrio mal han hablado
Todos dicen que te han visto
Como un perro callejero
Se callo solo Vagando
J’vagabonde comme un vagabundo
Toutes les nuits, decrescendo
J’dérive sur le radeau du caniveau
Et je me noie dans des copas de tinto
Refrain :
Parece que tiene mala reputación
Pero no necesita la invitación
Je toque le rythme sur les portes
Et je colporte mon corps à corps
J’ai la guitare qui me décore
Et le duende qui me dévore
Escapan los dedos sobre las cuerdas
Todos quieren cortar mi mano
Y voy a migrar en otro camino
Con vida guitarra y amigos
REFRAIN
Payo gitano sale cantando
La cucinera sale bailando
Como tu, no hay otra igual (bis)
Refrain :
From Paris City
To New-York City
Everyone wanna be Gypsy for One Day
From Makedonia
To Guatemala
Everyone wanna be Gypsy for One Day
Baxtalo America
I Baxtalo Europa Oi lélélé…
Baxtalo made in China
Baxtalo South Africa
Oi lélélé…
REFRAIN
Gypsy come and gypsy go
Baby let my moustache grow
Oi lélélé…
Lacho dives amigos
Besos de los Gitanos
REFRAIN
To feel like gypsy on the highway
Ya have to leave the usual way
Eat your little tie
Drink a bit of wine
Maybe you’ll be gypsy for one day
Sinti, Manush, Kalé, Rom
Romané chavé exode
Oi lélélé…
Tell me where is GypsyGrad
Which country for the nomad
Oi lélélé…
REFRAIN
One kolo Beyond and a one step Beyond
One polka beyond and a one funky beyond
Sirtaki beyond for a one sexy beyond
Everybody’s moving in one kolo beyond
Čoveče, žene, it’s an old tradition
For all the people young who want a one step beyond
Ska mazurka, all in fusion
Everybody’s moving in one kolo beyond
One kolo Beyond and a one stepy Beyond
One polka beyond and a one funky beyond
Sirtaki beyond for a one sexy beyond
Everybody want a one kolo beyond
Yedn dva tri četri pet šeis sedam osam
Igram, vidi kako ja hodam
One two tri four five six sexy
Drunked woman on the dance flour
Funky old man on the dance flour
Groovy, trendy, sticky sticky song
Let’s do the fucking one kolo beyond
Face à l’hiver austère, à la galère glacière
Les oreilles qui traînent finissent en surgelés
Y a comme un vent d’Nord-Est qui souffle sur l’hexagone
On voit des silhouettes de bad-boy ruskov qui zonent
Refrain :
Shouf la chapka comme un pacha shouf la chapka
j’suis comme un singe en hiver
Shouf la chapka comme un pacha shouf la chapka
On va réchauffer l’hiver
Chapka d’pacha
Hè pa ! Hè pa ša !
Avec mon Ouchanka j’suis comme un pachyderme
A la Ruskov, Popov ! j’me réchauffe l’épiderme
Je suis l’apache au scalpe d’éléphant
Le casque de poil, la peau d’ours d’Astrakan
Quoi d’mieux qu’un p’tit look d’bolchévique
Soviétique satanique socialiste
Marxiste anticapitaliste
Pour exciter les masses et relancer la consommation
REFRAIN
En v’la du slave en v’la
Sans Kalash ni Keufs, sans Vodka ni Meufs
Bourgeouille ! t’as les boules
Ta cagoule contre mes boules
Sous mon sapin d’noël
Y a d’la place pour ta belle
J’démode les bonnets, les calottes, les bérets, les bâchis
Les bobs, les casquettes, les cagoules de Mimi
Comme un mammouth de l’Est
Le look des steppes débarque
Au moins sur ta tête, on l’a gagnée la guerre froide
REFRAIN
Voila l’hiver voila l’hivers voila l’hivers mon frère
Voila l’hiver voila l’hivers voila l’hivers mon frère
Voila l’hiver j’aperçois keud pater !
J’me pèle le cul voila pour l’fait divers
On a beau s’réchauffer l’cœur au tazzer
Au coin d’un feu rouge ou vert, c’est la misère
(Jebiga)
REFRAIN
O si le bar est ouvert, rakija
Je voudrais te boire en verre
O ton absinthe m’obsede,
Maria Mes absences se succèdent
Et quand la goutte coule, rakija
Ie vois ton corps à l’envers,
Maria Et quand l’alcool soule, rakija
Je coule pour ma barmaid
Sers-moi un rêve de toi,
Maria Sers-moi pour me réchauffer
Dans un grand verre a l’endroit, rakija
Je veux te boire a moitié
Et quand la goutte coule, rakija
Je vois ton corps a l’envers,
Maria Et quand 1’a1coo1 soule, rakija
Je coule pour ma barmaid
opa ! opa ! faut qu’la pluie tombe
Pour mouiller les vignes et les mirabelles
opa ! opa ! faut qu’la pluie tombe
Pour mouiller les belles bombes
opa opa pada kisha
Ne znam koja je dobra rakija
Opa opa zaba skactche
Kad nema vishe bomba
Faut qu’ça tombe et faut que ça coule
Pour qu’ça trempe tout ce qui soule
Faut qu’les armes et les obus rouillent
Que plus jamais on n’s’agenouille
Faut qu’ça saute et faut que ça coule
A la « piave » à la « keep cool »
Faut qu’on trinque et pas qu’on se souille
A la santé de la grenouille
Si toutes les routes mènent à Rome
J’veux pas finir comme un rom à Babylone
Et si l’humanité slalome
J’veux pas finir comme un rom à Babylone
J’ai fait du nomadisme touristique
Au levé d’rideau soviétique
A la rencontre du 1er type
« Where do you come from »
J’ai vu des faux seigneurs d’Egypte antique
Ou du Rajasthan romantique
Tous parqués en périphérique
« Where do you come from, rom »
Si toutes les routes mènent à Rome
J’veux pas finir comme un rom à Babylone
Et si l’humanité slalome
J’veux pas finir comme un rom à Babylone
Escale en Bidonville belle ville biblique
Sac de Rome et tout se complique
Carnet d’voyage anthropométrique
« Where do you come from »
Et tous ces Hippies Gypsy nostalgiques
Et tous ces Roms babas mélancoliques
Têtes de turque ou héros tragiques
« Where do you come from, rom »
Si toutes les routes mènent à Rome
J’veux pas finir comme un rom à Babylone
Et si l’humanité slalome
J’veux pas finir comme un rom à Babylone
Si toutes les routes mènent à Rome
J’voudrais pas finir de Rome à Babylone
Et si l’humanité slalome
J’veux pas finir comme un rom à Babylone